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Les Droïdes (1/3)
samedi 8 septembre 2007 à 00:28
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Premier épisode d'une aventure Role Play publiée sur SWING, mettant en scène les droïdes améliorés de Coincoin Duk lors de la quête "Méli Mélo dans les Chantiers Intergalactiques".


Deux jours après la réunion des contrebandiers, l'amiral DuK décida de prendre en main lui-même les chantiers réputés de Fondor. A ces fins, il convoqua deux de ses hommes, ou plutôt deux de ses droïdes. L'un était affublé d'un long manteau rouge, un tueur professionnel au sang plus que froid, puisqu'inexistant, le second de taille impressionnante, plus de deux mètres de haut, et doté d'une ossature large et lourde.

Après un briefing plutôt sommaire (en gros « démerdez-vous »), la paire de droïdes quitta l'immense bureau de leur commandant. Tandis qu'ils enfilaient les interminables couloirs richement décorés de la résidence DuK, Dante, le moins immense des deux compères, entreprit de lancer la conversation.

«- Alors Taurus, qu'est ce que t'en penses ?
- On entre, on fait tout péter et on ressort avec les plans.
- L'amiral a dit « discret ».
- On entre, on égorge tout le monde discrètement et on ressort avec les plans.
- Je sens que ça va pas être simple ... »

Tandis que la discussion dérivait sur la meilleure façon d'éliminer un être humain sans qu'il ne donne l'alerte, le duo atteignit bientôt le hangar où l'attendait la frégate spécialement affrétée à leur intention. De sa classe Lancier, il ne restait que sa forme originelle. Sur toute la surface extérieure de l'appareil se côtoyaient des tourelles laser à 4 tubes surmontés d'un oeil électronique. Nul doute que ces armements, comme probablement la quasi-totalité de l'appareil connaissant l'amiral DuK, devaient être automatisés.


Après un voyage sans encombre à bord de la frégate Impérium, les deux droïdes furent déposés à l'abri des regards indiscrets dans une cour d'usine désaffectée de Fondor. De là, ils gagnèrent les installations encore fonctionnelles de la planète industrielle par un réseau sans fin de couloirs sous terrains. Une fois en centre-ville, ils entreprirent de se trouver un quartier général discret. Préférant les entrepôts aux luxueux hôtels, ils investirent dans un petit local à proximité des quartiers financiers, évitant ainsi d'attirer l'attention pour un confort dont le concept même leur échappait.

Quelques jours leur suffirent pour aménager la petite pièce, et à trouver les contacts nécessaires à leur approvisionnement. De ce petit local poussiéreux de 9 mètres carrés sur 3 de hauteur (ils l'avaient prit sciemment haut de plafond, pour éviter à Taurus de s'y déplacer voûté en permanence), ils avaient tiré le rêve de tout officier en campagne : sur les murs étaient alignés des plans de la zone urbaine où ils se trouvaient ainsi que des rapports tirés des consoles Holonet publiques sur le comité de direction des Chantiers Navals de Fondor. Sur le sol, balayé docilement par Taurus, une petite table improvisée en empilant diverses caisses de munitions de tous calibres achetées au rabais auprès d'un gang de droïdes déchus, et plusieurs râteliers d'armes de poings et d'assaut. Dans un coin de la pièce s'entassaient au dessus d'un groupe électrogène destiné à leur consommation personnelle plusieurs bidons d'huile et autres produits d'entretiens indispensables à leur bon fonctionnement.

Entrant dans le local une valise métallique sous le bras, Dante trouva son compagnon assis sur le sol, relié au générateur par un lot de câbles colorés. Il déposa avec une grande délicatesse son bagage sur la table, puis entreprit de débrancher son encombrant collègue.

« - Taurus, fini de picoler, on a du boulot.
- Je m'offrais un petit plaisir en t'attendant. Alors, du nouveau ?
- J'ai eut ce que je cherchais oui. »

Ménageant ses effets, il se contenta d'indiquer d'un bref mouvement de la tête la valise qu'il avait déposé sur la table. En bon public, Taurus se leva pour aller voir de quoi il en retournait. Il ouvrit la mallette sans l'abîmer (exploit non négligeable si l'on compare la taille de ses doigts à celle des loquets de la dite mallette), pour découvrir un fusil à lunette démonté.

« - J'en déduis qu'on va pas entrer et égorger tout le monde.
- Fine déduction p'tit génie. J'ai observé un peu le complexe orbital, hors de question d'y entrer sans se faire repérer. Les entrées sont soigneusement vérifiées, les codes sont changés deux fois par jour et ils tirent à vue. Et en admettant qu'on arrive à se poser sur la structure orbitale sans se faire pulvériser en vol, une modification des plans ne passerait de toute façon pas inaperçue.
- Et tu comptes faire quoi ?
- On va plutôt s'atteler à prendre en main la direction. J'ai parcouru l'actualité, le chantier naval est contrôlé par un comité de 12 personnes, actionnaires majoritaires pour la plupart. Un type aux dents longues lorgne le poste depuis quelques temps, j'me suis dit qu'on pourrait lui filer un petit coup de pouce. En lui faisant de la place quoi.
- T'as pas plus discret qu'un attentat ? 'y vont se méfier si tu fais ça en public. 'pas que ça me dérange de les avoir tous sur le dos, mais niveau discrétion, un génocide ça va pas le faire.
- C'est justement l'effet recherché boite de conserve ! Avec une exécution sous leurs yeux et un peu d'intimidation, on devrait pouvoir pousser ce ramassis de viande aigrie à se faire oublier.
- Franchement tordu ton plan.
- T'as mieux à proposer ?
- Bon admettons. J'imagine qu'ils ont prévu le coup non ?
- Effectivement ça va pas être une partie de plaisir. C'est ce qui fait le charme de l'opération. Allez amène toi, il se trouve qu'ils ont justement une réunion ce soir et qu'on est pas franchement en avance. »

Les deux droïdes quittèrent leur repère, prenant bien soin de verrouiller le volet métallique derrière eux et d'activer les divers pièges qui veillaient sur leur tranquillité. Ils se dirigèrent ensuite vers l'artère principale qui passait à quelques centaines de mètres seulement de là, pour gagner la surface où s'élevaient les immenses buildings du quartier financier. D'un simple geste, Dante désigna à Taurus l'immense bâtiment administratif des chantiers navals. La structure, carrée à sa base, se divisait à mesure qu'elle prenait de l'altitude en plusieurs pointes de hauteur variables, formant un bouquet de cristaux sur les faces desquels se reflétaient les rares rayons lumineux qui parvenaient à traverser l'épais nuage de pollution. Afin de mettre l'accent sur l'importance de la structure et veiller à la quiétude de ses locataires, les bâtiments voisins ne dépassaient pas la moitié de sa taille et croissaient au fur et à mesure qu'ils s'en éloignaient, formant depuis le ciel une parabole dont il était l'antenne centrale.

Dante mena son collègue à la périphérie Sud de cette parabole, où se trouvait l'un des rares buildings à égaler en hauteur l'édifice des chantiers navals. Une fois au pied de la structure, Dante exposa son plan.

« - Bon, c'est pas compliqué, maintenant il suffit de monter.
- Tu comptes tirer de là haut ? J'sais bien que t'es doué mais il y a 4 bons kilomètres d'ici à la tour où se réunit le conseil. Avec le vent qui souffle à ces altitudes, j'te donne une chance sur 3 ou 4 millions environ de réussir.
- Une sur 3.458.210 en fait, j'y ai aussi pensé. Mais tu as pris pour ce calcul un vent de force et puissance aléatoires et un bon tireur. Je suis un tireur exceptionnel, doté d'une arme exceptionnelle, et les vents j'en fais mon affaire, De toute façon c'est la possibilité qui offre les meilleures chances. Vu la configuration du terrain c'est le seul point avec une altitude suffisante pour que je puisse atteindre la salle de réunion au dernier étage de la tour.
- Si ça foire tu te débrouilleras avec l'amiral.
- T'inquiètes donc pas. Bon si tu as fini d'essayer de me décourager, on pourrait peut être y aller ? La réunion a déjà commencé.
- D'accord, on entre et on se fait un passage jusqu'à l'ascenseur ?
- Impossible, les 5 premiers niveaux sont défendus électriquement. Au moindre pépin on est piégés. On va plutôt escalader.
- Les 300 étages ?
- 410, et non il nous suffit de passer au dessus des étages surveillés, on cassera un carreau pour entrer. Vu l'épaisseur des vitres en question je pense qu'ils ont écarté cette éventualité en pensant la sécurité. Allez en route. »

Contournant l'édifice, les deux droïdes s'engagèrent dans une petite ruelle au niveau de laquelle le périmètre défensif extérieur n'était séparé du building que par quelques mètres. Dante escalada agilement la clôture, de laquelle il sauta pour atterrir sans un bruit de l'autre coté. Taurus, visiblement troublé par l'épreuve qui l'attendait, entreprit de l'imiter. Tandis que son pied gauche quittait le sol pour rejoindre le droit déjà calé quelques centimètres plus haut, la grille blindée émit un grincement à fendre l'âme. Plusieurs maillons sautèrent sous la contrainte qui leur était imposée, entraînant avec eux leurs voisins, puis de proches en proches le pan entier de la grille où était perché Taurus se détacha pour tomber à terre. Dante regarda d'un air absent son collègue se relever en pestant.

« Discrétion, tu te rappelles ? »

Se retournant pour entreprendre l'escalade du mur, il évita de justesse le morceau de grille que lui jeta son compagnon, en plus d'une flopée de jurons à faire pâlir son programmeur. Grâce aux pointes logées dans les dernières phalanges de ses mains, il escalada à la suite du « petit » droïde rouge la façade de verre. A une trentaine de mètres du sol, Dante lui indiqua poliment la fenêtre qui occupait la paroi entre eux. Fenêtre qu'il défonça d'un coup de coude désinvolte, pour se glisser à l'intérieur du bâtiment. Tandis qu'il brisait la nuque d'un employé ayant eut la mauvaise idée de faire des heures supplémentaires ce jour là, Dante pénétra à sa suite dans l'immeuble, puis se dirigea vers l'ascenseur situé à quelques bureaux d'eux. L'étage était divisé par de petites cloisons de bois en plusieurs bureaux individuels, tous vides en cette heure si tardive. Tandis qu'ils entraient dans l'ascenseur, Dante s'immobilisa, puis en un éclair dégaina l'arme de poings qu'il portait à la ceinture, fit volte face puis feu sur une cloison, tuant sur le coup l'employé qui se cachait derrière.

« 'y me semblait bien avoir vu un deuxième écran allumé. »
Expliqua t il à son collègue tandis que les portes se refermaient et que l'habitacle commençait sa lente ascension.

Les portes métalliques s'ouvrirent enfin, dévoilant aux deux compères un toit battu par de puissantes bourrasques. Sans hésiter, Dante se dirigea vers le bord Nord, docilement suivi par Taurus.

« Bon c'est là qu'on s'amuse. Tu vois le building, on est un poil plus haut que la salle de réunion. Sur un tir pareil il me faut un angle d'incidence parfaitement orthogonal, sinon la balle va être déviée par l'impact contre la vitre. L'idée c'est que tu va me faire descendre avec le filin, histoire que je sois exactement à la bonne hauteur. Vu que les derniers étages n'ont pas de fenêtre et que de toute façon je ne sais pas encore quelle sera la bonne hauteur, on a pas le choix. »

Taurus acquiescant d'un signe de la tête, Dante tira de sous sa cape le filin métallique soigneusement enroulé. Il attacha le mousqueton fixé à l'une de ses extrémités à l'anneau qui émergeait de son dos, puis tendit le rouleau à son partenaire. Il se dirigea ensuite sereinement vers le vide. Arrivé au bord, il fit un dernier pas qui le précipita dans le vide, sa chute étant rudement interrompue quelques mètres plus bas par le filin. Il sortit une paire de jumelle, puis ausculta la tour de verre où ses cibles tenaient insouciemment leur réunion. Tout en vérifiant régulièrement la hauteur au moyen d'un laser infra rouge invisible à l'oeil humain, il fit signe à son collègue de lui donner un peu de mou par un simple mouvement des hanches. Une fois que le laser lui revint à la bonne hauteur, il signala à Taurus de ne plus bouger. Ce dernier s'étant exécuté, Dante rangea son laser pour récupérer la mallette contenant le fusil. Ouvrant délicatement la petite valise, il s'arrêta brusquement et lâcha un juron retentissant. Prenant bien soin de ne pas bouger d'un poil, Taurus s'enquit de son problème.

« J'ai oublié de monter cette saloperie de fusil avant de descendre ! »

Cette navrante bévue fut saluée par le puissant rire métallique de Taurus. Tout en couvrant son collègue d'injures, Dante entreprit de monter l'arme d'une main, tout en tenant la valise à plat de l'autre pour ne pas renverser son contenu. Après 10 minutes d'effort, et la perte malencontreuse d'un élément de crosse dont la chute ne devait se terminer que plusieurs minutes plus tard, Dante acheva enfin son arme. Il s'agissait d'un antique fusil à verrou, qui une fois monté mesurait un bon mètre cinquante de la bouche à la crosse. Le canon en métal mat se terminait par une bouche percée sur une dizaine de centimètres de petits trous parfaitement ronds. Les pièces dédiées à la prise en main étaient en bois verni, habilement striées pour permettre une meilleure prise. Dante engagea une des longues balles chemisées en uranium inerte dans l'ouverture présente sur le flanc de l'arme, puis engagea le verrou. Il leva l'arme à l'exacte hauteur qu'il avait repéré quelques minutes plus tôt, puis entreprit de régler l'imposante lunette qui surplombait l'arme.

Comme il l'avait escompté, la position où il se trouvait était protégée du vent par l'immeuble au sommet du quel il s'était posté. En verrouillant ses articulations, il parvint donc à rester parfaitement immobile. Grâce à la lunette et aux propriétés optiques offertes par ses capteurs oculaires, il avait de sa cible une vue tout juste suffisante. La tête du personnage assis à l'extrémité de la table la plus proche de la fenêtre avait à ses yeux la taille d'une pièce de monnaie. Grâce aux drapeaux présents sur les toits de plusieurs bâtiments se trouvant sur le chemin que son projectile devait emprunter, et une extrapolation assez hasardeuse compte tenu du fait que ces drapeaux n'étaient pas suffisamment hauts pour être fiables, il entreprit de calculer la trajectoire nécessaire. Plusieurs minutes lui furent nécessaires pour achever la colossale étude de forces qu'il s'était imposé, mais il fut satisfait par son résultat et le coefficient d'exactitude obtenu. Il ajusta donc les diverses molettes présentent le long de la lunette et du canon, aligna la tête de l'homme qu'il visait, puis attendit. De son oeil libre, il sondait les divers drapeaux, attendant de retrouver la configuration de vents validant son calcul. Sachant les vents locaux à peu près constants à cette altitude, il tablait sur ce fait pour réussir son tir.

Les minutes s'égrenaient inlassablement. Dante pouvait presque lire sur les lèvres des conseillers leur pathétique lutte de pouvoir. Dans un coin de son champ de vision, un petit cadran lui indiquait que l'heure était déjà trop avancée. La réunion touchait à sa fin. Soudain, un des hommes se leva, et commença à enfiler sa veste posée sur le dossier de sa chaise. Un deuxième l'imita en faisant de grands gestes, semblant le rappeler à l'ordre. Les deux hommes se rassirent, au grand soulagement de Dante, qui attendait toujours sa fenêtre de tir. Quelques minutes s'écoulèrent encore, puis plusieurs hommes se levèrent cette fois ci. Tandis que l'homme qu'il tenait en joue commençait lentement à se relever, Dante reconnut enfin la configuration des drapeaux dont il avait besoin. Vif comme l'éclair, il pressa la détente.

Une formidable gerbe de feu jaillit du canon de son arme, propulsant droit devant le petit projectile métallique. Tandis que la douille s'éjectait par le flanc de son arme grâce au mouvement qu'il imprimait au verrou, Dante comprit que son projectile ne toucherait pas sa cible qui allait quitter son siège avant l'impact. Jurant intérieurement, il pressa de nouveau la détente, propulsant dans le sillage de la première une nouvelle balle, puis une autre ... Une fois l'arme vidée, il la projeta dans le vide, comme pour la punir de l'avoir mené à l'échec. Il relâcha ses articulations mises à mal par le verrouillage qu'il leur avait imposé, puis fit signe à Taurus de le remonter. Une fois sur le toit, il détacha le filin puis se dirigea vers l'ascenseur.

« - Alors ?
- Alors t'avais raison.
- Tu l'as raté ?! »

Furieux, Taurus lâcha le câble puis revint près du gouffre, pour s'en assurer. Il prit la paire de jumelles fixées à sa ceinture, puis balaya l'immeuble du regard. Ayant vu ce qu'il voulait voir, il rangea son accessoire puis vint abattre sa formidable main sur l'épaule de son collègue.

« - T'as bien faillit me faire marcher hein !
- Plait-il ?
- Un tir hallucinant, vraiment c'est de toute beauté.
- Qu'est ce que tu me racontes, c'est le vent qui t'as gelé les circuits ? »

Taurus lui tendit ses jumelles, puis indiqua à son partenaire l'immeuble. Après quelques secondes de recherche, Dante repéra la fenêtre en question, percée de 3 trous qui l'avaient étoilée sur l'essentiel de sa surface, on parvenait néanmoins à voir l'intérieur de la pièce. Sur l'extrémité la plus proche de la table était allongé l'homme que Dante pensait avoir manqué quelques minutes plus tôt, une balle logée sous l'omoplate, la seconde dans la hanche. Malgré le temps qu'avaient pris les projectiles pour atteindre leur cible, l'homme n'avait pas quitté sa place comme il s'apprêtait à le faire ! Dante jubila en voyant les profonds cratères qu'avaient creusés ses balles de gros calibre dans la chair humaine. Il remercia mentalement l'imbécile qui avait retenu sa cible à sa place le temps nécessaire, probablement pour ajouter une remarque péremptoire sur la réunion qui venait d'avoir lieu. Faisant tinter l'omoplate métallique de son collègue d'une claque amicale, il l'entraîna dans l'ascenseur.

« Alors c'est qui le meilleur ? Bien sur que j't'ai fait marcher vieux grille pain, t'imaginais quand même pas que j'allais rater un tir aussi facile ... »

Taurus, pas dupe pour autant, s'abstint de commentaire.