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La Prise du Patriot (1/5)
samedi 17 septembre 2005 à 23:08
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Premier épisode d'une longue aventure Role Play publiée sur SWING, la capture du DSV du Lieutenant Ziliev.


Allongé sur mon fauteuil, les pieds sur la table, j'observais le magnifique plafond de ma cabine, l'esprit à la dérive. Un bruit de pas dans le couloir, un coup sur la porte ...

- 'trez !
Krigov, dans son uniforme toujours impeccable, entra dans la cabine une liasse de papiers à la main.
- Et bien, qu'est ce qui t'amène Boris ?
- De mauvaises nouvelles lieutenant, de très mauvaises nouvelles ...
- Allons bon ... La réserve d'alcool est vide ?
- Bien plus grave j'en ai peur ...
- Et bien vas-y crache le morceau ! Lui rétorquais-je en adoptant une position plus conventionnelle pour un bureau.
- J'ai ici les rapports de la cellule de surveillance. Elle détecte un nombre anormale de masses en mouvement vers notre position.
- Quelles signatures ?
- Impériales.
A ces mots, je bondis de mon fauteuil, puis me dirigeai vers le poste de contrôle. Krigov m'emboîta le pas, cherchant dans sa liasse une feuille en particulier. Alors que nous pénétrions dans le poste, il la trouva enfin et me la montra.
- Je pense que c'est inutile ... la cellule d'observation a également noté 4 sources gravitationnelles dans les environs.
- Comment est-ce possible ? Nous sommes au beau milieu de l'espace !
- Des Destroyers Stellaires de classe Interdicteur j'en ai peur ...
- Mais où par l'enfer ?! Regarde toi-même !
J'étayai mes propos d'un vigoureux geste du bras vers l'immense baie vitrée du poste de contrôle.
- Tu vois ?! Il n'y a aucun vaiss...
Je m'interrompis, dépité. Devant nous s'alignaient plus d'une quinzaine de Destroyers, dont 4 bardés des sphères caractéristiques de l'Interdicteur. Déjà leurs hangars s'ouvraient, déversant des flots de chasseurs. Krigov tourna la tête vers moi :
- Je calcule que nos chances de survie lors d'un pareil affrontement sont de 1,08 %.
- Et des bonnes nouvelles tu n'en a pas pour moi ? Lui rétorquai-je férocement. A ces mots, un des techniciens radio se leva et me dit :
- Il se pourrait que j'en ai une pour vous mon lieutenant. Le Colonel Tracey qui commande cette armada nous somme, je cite, « de capituler immédiatement et sans condition ou d'être pulvérisé ».
- Et bien branchez donc notre vieil ami sur le moniteur principal ...

Décidément, ce vieux croûton avait une dent contre moi, pensais-je. Réduire à néant mon Arsenal ne lui avait pas suffit, il fallait qu'il s'en prenne maintenant à ma petite armada privée ... Etrange d'ailleurs qu'il ait réussi à aligner un tel potentiel technologique avec ses moyens dont la petitesse était raillée dans toute la galaxie ... Probablement avait-il détourné un pauvre amiral impérial de sa route pour son plan ... Ingénieux cependant, si la flotte venait à être détruite, ce ne serait pas à lui d'en assumer les frais ...
Je fus tiré de mes pensées par le grésillement de l'Holocom, où apparut le Colonel Tracey, qui semblait avoir bien du mal à contenir sa joie.
- Bien le bonjour cher ami ... Veuillez désarmer immédiatement vos vaisseaux où nous serions forcé de vous détruire ... Vous allez être arraisonnés dans les prochaines minutes par nos commandos, la moindre résistance de votre part entraînera là encore votre destruction totale. A tout de suite ...

Je bouillais intérieurement. Depuis plusieurs mois que je traversais l'espace, il ne m'était jamais arrivé de risquer de près ou de loin d'être capturé, et voici qu'aujourd'hui le colonel Tracey, cet incapable notoire à l'égo surdimensionné, s'invitait sur mon propre vaisseau. Mais que faire, la situation était bel et bien désespérée ...


Quelques minutes plus tard, le sas d'entrée du poste de contrôle s'ouvrit sur un Tracey rayonnant de joie, encadré naturellement par quatre soldats en arme, et suivi de prêt par un officier impérial. Il se tourna vers moi, une moue de dégoût soigneusement calculée aux lèvres, et me demanda :
- Je suppose que c'est vous qui dirigez cette ... chose.
- Ouep.
J'avais concentré dans cette réponse tout le mépris que m'inspirait sa personne, et croyez moi sur parole, ça faisait beaucoup .... Ce qui ne semblait visiblement pas plaire à un de ses gorilles en plastique, qui m'asséna un vigoureux coup de crosse pour m'aboyer :
- On s'met au garde à vous quand on s'adresse au colonel mon gars. Et on dit "Oui mon colonel" !
Je grommelais entre mes dents un « Oui mon colonel » peu convaincant. Faisant mine de ne s'être aperçu de rien, Tracey continua :
- Vous avez là de fort belles installations ... Ce serait un crime de les détruire. Il me vient une idée ...
- J'ai peur ... Hasardai-je, pour recevoir un nouveau coup de crosse fort mal placé.
- Ma bonté est sans limite voyez plutôt ce que je vous propose : je vous rétablis dans l'armée impériale au grade qui est le vôtre, c'est-à-dire lieutenant. Votre armada n'ayant pas d'officier supérieur, je vais vous en fournir un, l'amiral Kellaway ici présent, que vous seconderez. Vous lui devez naturellement obéissance ... Si jamais vous tentez de fuir, j'exécuterais moi-même l'ensemble de votre équipage dans les pires souffrances que vous puissiez imaginer. Et pour achever le tout, je passerais un contrat avec les pirates de votre espèce, proposant pour votre tête vingt millions de crédits. Vous m'avez bien entendu, vingt millions ... Je pense qu'avec une telle somme, vous aurez tôt fait d'avoir la moitié de la Galaxie à vos trousses, vos anciens amis compris ...
- Espèce de sale petit ...

Je fut intercepté dans ma folie meurtrière par un tir de blaster de très faible intensité. Alors que je sombrais doucement dans le coma, j'entendis le colonel Tracey quitter le poste de contrôle et l'amiral Kellaway ordonner aux gardes de me mettre aux fers.